BLEIBERECHT FÜR ALLE – statt Chancenfalle!

Le racisme dans les lois – Rassismus in Gesetzen

Aujourd’hui, Journée internationale contre le racisme, nous rappelons le racisme d’État que l’on retrouve dans le droit d’asile et de séjour et dans d’autres lois spéciales contre les migrants* et les réfugiés.

Heute, am Internationalen Tag gegen Rassismus, erinnern wir an den staatlichen Rassismus, der im Asyl- und Aufenthaltsrecht und anderen Sondergesetzen gegen Migrant*innen und Geflüchtete zu finden ist.

Exemple de la ‘Asylbewerberleistungsgesetz’ (‘loi sur les prestations aux postulants d’asile”.)

Le nom même de cette loi démasque le racisme d’État : le terme allemand ‘postulant d’asile’ désigne les réfugiés en quête de protection qui sont en ‘procédure d’asile’, c’est-à-dire les personnes dont la demande d’asile n’a pas encore fait l’objet d’une décision du BAMF. Le terme postulant d’asile’ indique clairement qu’ils doivent postuler pour l’asile comme pour un emploi, de préférence avec un CV complet, les meilleurs certificats et documents.
La AsylbLG signifie une restriction massive des droits fondamentaux des personnes en fuite qui cherchent une protection en République fédérale. La loi a introduit le principe des prestations en nature, un “travail d’intérêt général” obligatoire à 80 cents/h et des soins de santé limités pour les personnes en fuite.
Le niveau des prestations de la loi sur les prestations aux demandeurs d’asile est bien inférieur au minimum vital prévu par le droit social. Les taux réglementaires sont plus bas et les prestations en espèces sont souvent remplacées par des prestations en nature. Les personnes sont ainsi discriminées et privées de leurs droits. Les sanctions entraînent souvent des réductions supplémentaires, parfois pendant de nombreuses années. Les soins de santé limités entraînent souvent le report de traitements médicaux urgents et l’aggravation de maladies chroniques.
La loi sur les prestations aux demandeurs d’asile a été créée en 1993 dans le cadre de la limitation du droit d’asile. Elle avait pour but de dissuader les personnes en quête de protection ou de les inciter à quitter le pays grâce à des prestations sociales moins élevées et à l’octroi de prestations en nature.
Aujourd’hui, 30 ans plus tard, une large alliance réclame l’abrogation de cette loi et nous participerons également à la semaine d’action nationale – Abolir la ‘Asylbewerberleistungsgesetz’!

Beispiel ‘Asylbewerberleistungsgesetz’

Schon der Name dieses Gesetzes entlarvt staatlichen Rassismus: Mit ‘Asylbewerber’ werden schutzsuchende Geflüchtete bezeichnet, die im ‘Asylverfahren’ sind, also Menschen, über deren Asylantrag das BAMF noch nicht entschieden hat. Mit dem Begriff ‘Asylbewerber’ wird deutlich, dass sie sich um Asyl bewerben müssen wie um eine Arbeitsstelle, am besten mit lückenlosem Lebenslauf, besten Zeugnissen und Dokumenten.
Das AsylbLG bedeutet eine massive Einschränkung der Grundrechte von Menschen auf der Flucht, die in der Bundesrepublik Schutz suchen. Mit dem Gesetz wurde das Sachleistungsprinzip, verpflichtende „gemeinnützige Arbeit“ für 80 Cent/h und eine eingeschränkte Gesundheitsversorgung für Geflüchtete eingeführt.
Das Leistungsniveau des Asylbewerberleistungsgesetzes liegt weit unter dem sozialrechtlichen Existenzminimum. Die Regelsätze sind niedriger und oft werden Geldleistungen durch Sachleistungen ersetzt. Damit werden Menschen diskriminiert und entmündigt. Sanktionen führen oft zu weiteren Kürzungen, manchmal über viele Jahre. Die eingeschränkte Gesundheitsversorgung führt oft dazu, dass dringend notwendige medizinische Behandlungen verschleppt werden und chronische Krankheiten sich verschlechtern.
Entstanden ist das Asylbewerberleistungsgesetz 1993 im Zusammenhang mit der Beschränkung des Asylrechts. Es sollte mit niedrigeren Sozialleistungen und der Sachleistungsversorgung Schutzsuchende abschrecken bzw. zur Ausreise bewegen.
Heute 30 Jahre später, fordert ein breites Bündnis die Abschaffung dieses Gesetzes und auch wir werden uns an der Bundesweiten Aktionswoche – Asylbewerberleistungsgesetz abschaffen! beteiligen.

L’exemple de l’interdiction de travailler

Dans son contrat de coalition, le gouvernement fédéral a promis d’améliorer la situation des demandeurs d’asile et des migrants*. De nombreux changements législatifs étaient prévus dans quatre paquets de lois au total, appelés “Migrationspakete” (paquets de migration).
Le premier “Migrationspaket” a été adopté à la fin de l’année dernière et est désormais en vigueur depuis janvier. Il existe désormais une nouvelle réglementation du droit de séjour pour les personnes avec longtemps “Duldung”. Nous critiquons cette réglementation, car de nombreuses personnes avec “Duldung”sont exclues. Vous pouvez en savoir plus sur cette réglementation ici.
Mais le gouvernement nous a promis encore plus : ils ont promis de supprimer la “Duldung light” et les interdictions de travailler. Nous n’entendons pas parler de ces modifications législatives prévues depuis des mois.
Ils ont également promis d’introduire une déclaration sur l’honneur qui permettrait à ceux qui ne peuvent pas se procurer de passeport de “clarifier leur identité”. La “clarification de l’identité” est d’ailleurs un terme complètement absurde issu de la bureaucratie allemande. Quel est le rapport entre mon identité et un passeport ou un certificat de naissance ? N’ai-je pas d’identité si je n’ai ni passeport ni acte de naissance ? En obligeant les demandeurs d’asile à se procurer n’importe quel document, de nombreux services des étrangers les harcèlent. C’est un abus de pouvoir. La loi promise, qui empêcherait cet abus de pouvoir, serait une réelle amélioration. Mais nous n’entendons pas non plus parler de cette modification législative prévue depuis des mois.
Un gouvernement ne doit-il pas tenir ses promesses ? Que devons-nous encore croire de ce gouvernement ?
Nous, les réfugiés du réseau de la campagne “BLEIBERECHT FÜR ALLE – statt Chancenfalle!”, savons que nous devons nous battre pour nos droits. C’est pourquoi, le 1er mai, jour de la fête du travail, nous porterons nos revendications dans la rue :

Abolir enfin les interdictions de travail et autres tracasseries bureaucratiques !
Beispiel Arbeitsverbote

In ihrem Koalitionsvertrag hat die Bundesregierung versprochen, die Situation von Asylsuchenden und Migrant*innen zu verbessern. Geplant waren viele Gesetzesänderungen in insgesamt vier Gesetzespaketen, den sogenannten Migrationspaketen.
Das erste Migrationspaket wurde Ende letzten Jahres verabschiedet und ist jetzt seit Januar in Kraft. Es gibt nun eine Bleiberechtsregelung für langjährig Geduldete. Wir kritisieren diese Regelung, weil viele Geduldete davon ausgeschlossen sind. Mehr über diese Bleiberechtsregelung könnt ihr hier nachlesen.
Die Regierung hat uns aber noch mehr versprochen: Sie haben zugesagt, die “Duldung light” und Arbeitsverbote abzuschaffen. Von diesen geplanten Gesetzesänderungen hören wir seit Monaten nichts.
Sie haben auch versprochen, eine eidesstattliche Versicherung einzuführen, mit der diejenigen, die keinen Pass besorgen können, ihre “Identität klären” können. “Identitätsklärung” ist übrigens ein komplett absurder Begriff aus der deutschen Bürokratie. Was hat meine Identität mit einem Pass zu tun oder mit einer Geburtsurkunde? Habe ich keine Identität, wenn ich keinen Pass und keine Geburtsurkunde habe? Mit der Verpflichtung, irgendwelche Dokumente zu besorgen, schikanieren viele Ausländerbehörden Asylsuchende. Das ist Machtmissbrauch. Das versprochene Gesetz, das diesen Machtmissbrauch verhindern würde, wäre eine wirkliche Verbesserung. Aber auch von dieser geplanten Gesetzesänderung hören wir seit Monaten nichts.
Muss eine Regierung sich nicht an ihre Versprechen halten? Was sollen wir dieser Regierung noch glauben?
Wir, die Flüchtlinge im Netzwerk der Kampagne Bleiberecht für Alle – statt Chancenfalle! wissen, wir müssen für unsere Rechte kämpfen. Wir werden deshalb am 1. Mai, dem Tag der Arbeit, unsere Forderungen auf die Straße tragen:

Arbeitsverbote und andere bürokratische Schikanen endlich abschaffen!

Bruno Watara

Nous nous réjouissons de toute personne* qui souhaite soutenir nos actions. Envoyez-nous simplement un message !

Wir freuen uns über jede*n, die/der unsere Aktionen unterstützen will. Schickt uns einfach eine Nachricht!

    Beitragsbild: 30.03.2021: Geflüchtete in Brandenburg an den Havel demonstrieren für ihre Rechte. 

    Kommentar verfassen

    Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert