Auf zur Verteidigung von Grundrechten!
In ganz Deutschland gehen seit Wochen Tausende gegen rechts auf die Straße. Auch Parteimitglieder und Politiker*innen der Grünen, der SPD und der FDP sind dabei und selbst Regierungsmitglieder der Ampelregierung positionieren sich plötzlich gegen rechts. „Wer hier lebt, hier arbeitet und sich zu den Grundwerten unserer Demokratie bekennt, gehört zu uns. Unabhängig von Herkunft oder Hautfarbe“, sagte der Bundeskanzler Olaf Scholz als Antwort auf die “Remigrationspläne” der AFD.
Ist das so? Steht plötzlich die Bundesregierung gegen rechts und verteidigt Grundwerte und die Verfassung?
Leider nein. Gleichzeitig hat der Bundestag am 18. Januar 2024 ein Gesetzespaket beschlossen, das die Grundrechte von Geflüchteten noch weiter einschränken wird: Das „Gesetz zur Verbesserung der Rückführung”.
Es schafft legale Möglichkeiten, um noch einfacher oder wie Olaf Scholz es sagt, „im großen Stil“ abzuschieben: Behörden können in Zukunft, Menschen 28 Tage in Ausreisegewahrsam nehmen – unabhängig davon, ob Fluchtgefahr besteht oder nicht. Außerdem sollen Nachtabschiebungen einfacher werden und Beamte dürfen in Sammelunterkünften nicht nur in das Zimmer des Abzuschiebenden gehen, sondern auch die Räume der Nachbar*innen.
Außerdem enthält es Änderung des “Asylbewerberleistungsgesetzes”: Asylsuchende sollen in Zukunft drei Jahre lang abgesenkte Sozialleistungen bekommen. Die Beträge liegen weit unter dem Bürgergeld, dem gesetzlich festgelegten Mindestbetrag für eine menschenwürdige Existenz. Das ist verfassungswidrig, hat das Bundesverfassungsgericht bereits 2012 klargestellt. Doch das scheint der Ampelregierung egal zu sein…
Damit verliert diese Regierung jede Glaubwürdigkeit im Kampf gegen rechts. Denn sie hat die rassistische Denkweise, Migrant*innen und Geflüchtete hätten weniger Grundrechte als andere Menschen in Deutschland in Gesetzesform gebracht.
Die Ampelregierung glaubt, sie kann das mit ein paar Fotos von Regierungsmitgliedern auf Demos gegen rechts und mit ein paar Sprüchen in sozialen Medien vertuschen. Das dürfen wir nicht zulassen!
Sachbearbeiter*in II Remigration
Diese Woche war eine Behörde in Rostock in den Schlagzeilen, die als kommunale Behörde dafür verantwortlich ist, das Aufenthaltsrecht der Bundesregierung umzusetzen. Die Stadt Rostock sucht für die Abteilung „Remigration” des Migrationsamtes Rostock eine*n neue*n Sachbearbeiter*in. Ihre/Seine Aufgaben sind unter anderem die Organisation von Abschiebungen.
Wird nun den Menschen endlich deutlich, dass Rassismus und menschenverachtende Abschiebungen längst Alltag in deutschen Behörden ist?
Leider nein. Debattiert wird nur über das Wort „Remigration”, denn es wurde zum Unwort des Jahres gewählt. Die Behörde in Rostock heißt seit Jahren “Abteilung Remigration”. „Abschiebungen von Ausländern, die nach geltendem Recht und den entsprechenden Verfahren zur Ausreise verpflichtet sind”, seien etwas ganz anderes als die Pläne der AFD, sagt die Oberbürgermeisterin Eva-Maria Kröger (Die Linke). Den Begriff findet sie auch in Ordnung. „Der Missbrauch des Begriffs durch Rechtsextremisten sollte daher nicht dazu führen, die Arbeit der Verwaltung mit den rechtsextremen Absichten gleichzusetzen”(Rathaus Rostock, Pressemitteilung vom 31.01.2024).
Trotzdem will sie wegen zahlreicher Proteste gegen die Nutzung des Wortes nun darüber diskutieren und dabei die „Perspektive und Lebenswirklichkeit der Betroffenen in den Mittelpunkt” rücken, teilt sie auf Instagram mit.
Für uns ist klar: Aus der Perspektive von Betroffenen ist eine Abschiebung existenzvernichtende, brutale Gewalt, egal ob sie „Remigration” oder „Rückführung” heißt.
Wir dürfen nicht zulassen, dass Debatten über Begriffe diese Gewalt vertuschen!
Es freut uns sehr, dass nun Tausende gegen rechts auf die Straße gehen. Aber es reicht nicht, nur gegen die AfD zu sein. Rassismus muss überall bekämpft werden, auf allen politischen Ebenen.
Deshalb bitten wir euch alle: Engagiert euch auch für Grund- und Menschenrechte für Alle!
En avant pour la défense des droits fondamentaux !
Dans toute l’Allemagne, des milliers de personnes sont descendues dans la rue depuis des semaines contre la droite. Des membres de partis et des politiciens* des Verts, du SPD et du FDP sont également de la partie et même des membres du gouvernement se positionnent soudainement contre la droite. “Celui qui vit ici, travaille ici et adhère aux valeurs fondamentales de notre démocratie, fait partie de nous. Indépendamment de l’origine ou de la couleur de la peau”, a déclaré le chancelier Olaf Scholz en réponse aux “plans de remigration” de l’AFD.
Est-ce le cas ? Le gouvernement fédéral se dresse-t-il soudain contre la droite et défend-il les valeurs fondamentales et la Constitution ?
Malheureusement, non.
Parallèlement, le Bundestag a adopté le 18 janvier 2024 un paquet de lois qui restreindra encore plus les droits fondamentaux des personnes en fuite : La “loi sur l’amélioration du rapatriement”.
Elle crée des possibilités légales pour expulser encore plus facilement ou, comme le dit Olaf Scholz, “à grande échelle” : Les autorités pourront à l’avenir placer des personnes en garde à vue pendant 28 jours, qu’il y ait ou non un risque de fuite. En outre, les expulsions de nuit seront plus faciles et les fonctionnaires pourront non seulement entrer dans la chambre de la personne à expulser dans les centres d’hébergement collectif, mais aussi dans les chambres des voisins*.
En outre, il contient des modifications de la “loi sur les prestations aux demandeurs d’asile” :Les demandeurs d’asile devraient à l’avenir recevoir des prestations sociales réduites pendant trois ans. Les montants sont bien inférieurs au Bürgergeld, le montant minimum fixé par la loi pour une existence digne. C’est anticonstitutionnel, a précisé la Cour constitutionnelle fédérale dès 2012. Mais le gouvernement de l’Ampel semble s’en moquer…
Ce gouvernement perd ainsi toute crédibilité dans la lutte contre la droite. Car il a inscrit dans la loi la pensée raciste selon laquelle les migrants* et les personnes en fuite ont moins de droits fondamentaux que les autres personnes en Allemagne.
Le gouvernement de l’Ampel croit pouvoir dissimuler cela avec quelques photos de membres du gouvernement lors de manifestations contre la droite et avec quelques slogans dans les médias sociaux. Nous ne pouvons pas laisser faire cela !
Responsable de dossier* II Remigration
Cette semaine, une autorité de Rostock a fait la une des journaux. En tant qu’autorité locale, elle est responsable de la mise en œuvre du droit de séjour du gouvernement fédéral. La ville de Rostock recherche un(e) nouvel(le) agent(e) pour le département “Remigration” de l’Office de l’immigration de Rostock. Ses tâches consistent entre autres à organiser les expulsions.
Les gens vont-ils enfin comprendre que le racisme et les expulsions inhumaines font depuis longtemps partie du quotidien des autorités allemandes ? Malheureusement, non.
Le débat porte désormais sur le mot “remigration”, car il a été élu “non-mot de l’année”. “Les expulsions d’étrangers qui sont obligés de quitter le pays selon le droit en vigueur et les procédures correspondantes” ne correspondent pas du tout aux projets de l’AFD, affirme la maire Eva-Maria Kröger (Die Linke). “L’utilisation abusive de ce terme par les extrémistes de droite ne devrait donc pas conduire à mettre sur le même plan le travail de l’administration et les intentions de l’extrême droite”(Rathaus Rostock, Communiqué de presse du 31/01/2024).
Néanmoins, en raison des nombreuses protestations contre l’utilisation du mot, elle veut maintenant en discuter en mettant “la perspective et la réalité de vie des personnes concernées au centre”elle dit sur Instagram.
Pour nous, il est clair que du point de vue des personnes concernées, une expulsion est une violence brutale qui détruit l’existence, peu important qu’elle s’appelle “remigration” ou “rapatriement”.
Nous ne devons pas permettre que les débats sur les concepts dissimulent cette violence !
Nous sommes très heureux que des milliers de personnes descendent maintenant dans la rue contre la droite. Mais il ne suffit pas d’être contre l’AfD. Le racisme doit être combattu partout, à tous les niveaux politiques.
C’est pourquoi nous vous demandons à tous de vous engager également pour les droits fondamentaux et les droits de l’homme pour tous !
Off to the defence of fundamental rights!
Across Germany, thousands have been demonstrating on the streets against the Right for weeks. Party members and politicians from the Greens, the SPD and the FDP are also taking part and even members of the coalition government are suddenly positioning themselves against the rights. “Anyone who lives here, works here and is committed to the fundamental values of our democracy belongs to us. Regardless of origin or skin colour,” said Federal Chancellor Olaf Scholz in response to the AFD’s “remigration plans”.
Is that true? Is the federal government suddenly taking a stand against the Right and defending fundamental values and the constitution?
Unfortunately, no. At the same time, the Bundestag passed a legislative package on 18 January 2024 that will further restrict the basic rights of refugees: The “Act to Improve Repatriation”.
It creates legal opportunities to deport people even more easily or, as Olaf Scholz puts it, “on a grand scale”: In future, authorities will be able to detain people for 28 days – regardless of whether there is a risk of them fleeing or not. In addition, night-time deportations are to be made easier and officials will in collective accommodation centres not only be allowed to enter the room of the person being deported, but also the rooms of their neighbours.
It also contains changes to the “Asylum Seekers’ Benefits Act”: in future, asylum seekers are to receive reduced social benefits for three years. The amounts are far below the “Bürgergeld” (citizen’s allowance), the statutory minimum amount for a decent existence. This is unconstitutional, as the Federal Constitutional Court made clear back in 2012. But the coalition government doesn’t seem to care…
This government is thus losing all credibility in the fight against the Right. After all, it has put into law the racist mindset that migrants and refugees have less basic rights than other persons in Germany.
The coalition government believes it can cover this up with a few photos of members of the government at demonstrations against the Right and with a few slogans on social media. We must not let that happen!
Administrator II Remigration
This week, an administrative body in Rostock made the headlines as the local administration responsible for implementing the federal government’s residence law. The city of Rostock is looking for a new case officer for the “Remigration” department of the Rostock Migration Office. Her/his tasks will include the organisation of deportations.
Will people finally realise that racism and inhumane deportations have long been part of everyday life in German authorities?
Unfortunately not. The only thing being debated is the word “remigration”, because it was selected as “the bad word of the year”. The authority in Rostock has been called the “Remigration Department” for years. “Deportations of foreigners who are obliged to leave the country under current law and the relevant procedures” are something completely different to the AFD’s plans, says Mayor Eva-Maria Kröger (Die Linke). She also thinks the term is fine. “The misuse of the term by right-wing extremists should therefore not lead to the work of the administration being equated with right-wing extremist intentions” (Rostock City Hall, press release dated 31 January 2024).
Nevertheless, due to numerous protests against the use of the word, she now wants to discuss it and put the “perspective and reality of life of those affected at the centre”, she announced on Instagram.
For us, it is clear: from the perspective of those affected, deportation is brutal violence that destroys their existence, regardless of whether it is called “remigration” or “repatriation”.
We must not allow debates about terminology to cover up this violence!
We are delighted that thousands are now taking to the streets against the Right. But it is not enough just to be against the AfD. Racism must be fought everywhere, at all political levels.